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CYCLO CLUB GANGEOIS
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Buis les Baronnies

Evènements > 2017
Sortie Buis les Baronnies
3 juin au 5 juin
J’avais la lourde tâche d’organiser cette sortie du club : Hébergement, parcours vélo et randonnée. Nous étions 17 mais un abandon a fait que nous n’étions plus que 16 pour cette sortie : Douze cyclistes et 4 randonneuses. Tout d’abord un petit mot sur la dénomination « des Baronnies ». Le nom ‘les Baronnies’ provient des Barons de Mévouillon et de Montauban qui avaient acquis indépendance du XI au XIII siècle. Puis ces deux seigneuries furent rattachées au Dauphiné de Viennois en 1315 et 1317. Le protestantisme fut longtemps présent dans cette contrée : Orpierre, Nyons Venterol, St.Euphémie/Ouvèze et Serres. La culture de la lavande et du tilleul y est importante ainsi que les vergers (cerises, abricots,,,). Nous sommes donc partis pour 3 jours de vélos et randonnée dans cette jolie région. Le premier jour j’ai pris la décision de faire le circuit du Ventoux par Malaucène. Les randonneuses par le Mont Serein.
Samedi  03/06/2017. 111 km et 2207 m de dénivelé. Cyclistes : Patrick, Jean-Louis, Guy, Laurent, Bernard, Brigitte, Nicole et Claude Revel, Claude Gardin, Celse, Jackie et votre serviteur Jacques. Les randonneuses : Nadia, Suzy, Caroline, et Huguette dans le rôle de guide de moyenne montagne
. Nous partîmes de Buis la fleur au fusil. Nicole et Claude Revel partent de leur côté pour faire le Ventoux par Bédoin. Sage décision car ils vont pouvoir nous attendre aux chalets Reynard (6km de moins pour Nicole qui ne possède pas de mobylette ) Quant à Brigitte , elle se rend directement à Malaucène où elle doit attendre Bernard. Quant à nous, une petite halte pour admirer le joli village de Mollans porte des Baronnies et frontière entre la Drôme et le Vaucluse et nous attaquons les premières difficultés par une jolie petite route qui nous fait grimper un premier col. Guy commence à traîner , je pense qu’il s’économise. Nous arrivons à Malaucène petite ville cycliste où de nombreux magasins de vélo dépannent les vélos qui int un problème. Pour le moment tout va bien pour nos vélos et nous. Pas de Brigitte elle a commencé la montée sans en avertir Bernard. Nous nous engageons donc dans la montée du Mont Ventoux 21 km avec des passages à 11 % et 12 %.  Chacun pour soi, la souffrance est individuelle. Claude Gardin avec son VAE tente d’établir le record de la montée, il arrivera premier suivi de Laurent toujours aussi aérien sur sa bicyclette. Bernard toujours aussi affûté n’est pas loin derrière. Et puis il y a le reste de la troupe qui cahin caha se hisse à coups de pédale vers le sommet. Mais que ce fut dur pour tous. Une fois arrivés au
sommet nous retrouvons nos randonneuses qui après nous avoir encouragés vont boire un café et continuer leur périple sur les crêtes du Mont Ventoux
malheureusement la visibilité n’est pas au rendez-vous. Nous nous ravitaillons et attendons Guy qui nous apprend par téléphone qu'il a décidé de s’arrêter à 6 km du sommet. Dommage que le portable existe. Plus tard au retour au chalet j’ai compris le pourquoi de son abandon : de peur de manquer de nourriture il s’était chargé (pas de EPO) au-delà du raisonnable. Dommage ! Le froid nous pousse a redescendre rapidement jusqu’au Chalet Reynard où nous retrouvons Claude et Nicole. Nous buvons un café bien venu et nous plongeons sur Sault. On se regroupe au bas de la descente et on enlève les vêtements qui sont devenus superflus car il fait chaud. On repart tous ensemble du moins c’est ce que je crois. À Aurel, je m’arrête pour prendre quelques photos et attendre, je crois, les retardataires. Dix minutes, personne. Je fais demi-tour sur 1 km personne. Suis-je le dernier ? Je décide de continuer et je retrouve une partie de la troupe à l’embranchement de Montbrun qui doit nous emmener à Buis. Il manque Jackie et Celse. Nous sommes cette fois-ci contents que le portable existe. Jackie a un problème avec sa roue libre, la fonction roue libre ne fonctionne pas. Malgré cela ils nous rejoignent après quelques acrobaties que jackie doit effectuer lors des descentes.
On se concerte pour savoir quelle est la meilleure solution : envoyer les plus rapides chercher une voiture pour aller ensuite à Malaucène faire réparer le vélo ou continuer. Jackie décide de continuer au prix d’acrobatie limite lors des descentes et de souffrances à des endroits intimes. Les cols qui nous restent à faire sont les bienvenues (col des Aires col de Fontaube)….pour lui. La descente qui suit moins. Nous rejoignons la route principale et il nous reste 4 km. Ensuite trouver un vélociste à Buis pour réparer la roue libre de Jackie. Mais dans cette ville il n’y a que des loueurs de vélos…. électriques. Maintenant un tiers de notre groupe va rouler électrique. Ça commence à chambrer. Il aurait quand même été dommage pour Jackie qu’il ne puisse continuer d’autant plus que les jours qu’il nous reste vont nous faire parcourir de magnifiques paysages.. Nous retrouvons la joyeuse équipe des randonneuses contentes de leur journée dans des coins sauvages et dangereux, chute de pierre provoquée par quelques animaux gambadant au-dessus du sentier.
Dimanche 04 Juin 2017     :   Toujours les mêmes cyclistes et randonneuses. Parcours vélo : 117 km et 2078 m de dénivelé. Quatre cols sont au programme. Parcours rando : 15 km et 741 m de dénivelé. Les crêtes de St.Ammand qui dominent les dentelles de Montmirail.
Nous voila donc partis pour ce parcours qui va nous faire passer par 4 cols et toucher le département des Hautes Alpes vers Orpierre. La température est agréable un peu fraîche mais comme le col d’Ey 716m est proche, pas de problème on va se réchauffer avec cette montée très belle et pas trop difficile. Un groupe de locaux nous accompagne jusqu’au sommet. Je m’attarde un peu à un spot d’escalade où je suis attiré par une mystérieuse cabane avec une cheminée : des toilettes sèches. Un exemple à suivre pour notre département. Au sommet du col d’Ey, photos habituelles et première interrogation car un panneau nous indique que la route est barrée. Un cycliste qui monte en sens inverse nous dit que l’on peut passer. Donc descente sur Ste Jalle qui était à une époque le grenier des Baronnies et qui est actuellement un peu en déclin. À St.Jalles je suis un peu perdu pour trouver mon chemin étant plus habitué aux cartes IGN qu’aux cartes routières. Mais c’est la seule hésitation de tout le séjour. Finalement la route est trouvée et nous grimpons sur une dizaine de kilomètres pour arriver au col de Soubeyrand 994m en passant par un joli village ‘ Le Poët Sigillat’. Photo habituelle et descente sur Remuzat. Au croisement de la D94, Laurent, Claude G et moi nous attendons le reste de la troupe avec un peu d’angoisse car nous ne voyons personne arriver. Une conductrice interrogée ne peut nous renseigner car elle vient du hameau juste en dessus. Heureusement quelques lacets en dessus nous les voyons descendre. Crevaison et observation à quelques dizaines de mètres de la route de vautours expliquent ce retard. Il est 11h 40 et Guy donne des signes d’inanition. Je pense qu’on pourrait manger autour de 13 heures pour équilibrer le parcours car nous n’avons fait qu’une trentaine de kilomètres.
Après 8 kms sur une route large et roulante qui longe la rivière l’Eygues nous arrivons à Verclause il est midi et Guy se montre intraitable, il a faim. On se range à son estomac et nous nous installons à côté d’une fontaine et d’un restaurant en pensant au café après le pique-nique. Mais le patron a affiché sur sa devanture ‘ce n’est pas un bar et pas de boissons’ pas besoin de dessin pour comprendre .
Donc le café attendra. Nous repartons donc vers le col du Reychasset 1057 m. La route est sauvage et agréable à rouler jusqu’à Laux Montaux. Ensuite ça monte et la fatigue commence à se faire sentir. Des Suisses suivis par un véhicule nous suivent et pour certains nous précèdent. Photos et puis descente sur Villebois les pins.
Une interrogation, devons nous couper par une petite route mais qui monte sur 2,4 km environ à 11 % ou continuer sur Orpierre . Mes compétences en calcul mental sont mises à rude épreuve la fatigue explique peut-être cela. La première option nous ferait économiser 12 kms. Nous optons raisonnablement pour la deuxième.
Un peu avant Orpierre nous bifurquons pour rejoindre Laborel où un restaurant bar nous attend et l’accueil est agréable. Quelques rafraîchissements et cafés et nous voilà partis pour le dernier col, le col de Perty 1302 m. Nicole est partie devant pendant que nous nous désaltérions. Je monte à mon rythme, la pente est douce et toujours pas de Nicole. Je commence à me poser des questions. Mais non, à 1 km elle est devant montant à son train régulier et je le précise toujours sans moteur. Chapeau Nicole ! Jean-Louis nous fait une petite frayeur car il est à la limite du malaise ? De plus la batterie de Claude R commence à clignoter, il va falloir s’habituer à gérer les difficultés physiques de chacun et la nouvelle technologie. Quelques morceaux de sucre pris à temps règle le problème.
Pour la batterie, la prochaine fois il faudra faire suivre un camion EDF. Nous sommes au sommet contents d’admirer le paysage et ensuite la photo habituelle. À peine commencée la descente que j’entends un pschitt, c’est Jean-Louis qui a crevé, deuxième crevaison de la journée. Après réparation nous repartons dans ces magnifiques vallées et paysages superbes de la Drome. Au village de Montguers onse regro pe avant de finir par les jolies gorges de l’Ouvèze que certains n’ont certainement pas eu le temps de trop admirer du fait de la vitesse à laquelle ils sont partis. Peut-être une envie subite d’une bonne bière. Quant à moi j’attends les derniers pour faire quelques photos dans le défilé avant Buis. J’admire les varappeurs qui s’entraînent sur les falaises et je rentre avec le dernier groupe prendre une bonne douche et attendre l’apéro du soir.
Les randonneuses sont contentes de leur journée. Le point de vue sur les dentelles de Montmirail ainsi que le parcours sur les crêtes ont été appréciés.
Lundi 05 Juin 2017:   Toujours les mêmes cyclistes et randonneuses. Parcours vélo : 66 km et 1067 m de dénivelé. Parcours rando : 11 km et  550 m de dénivelé. Les crêtes de St.Julien qui dominent Buis les Baronnies.
À l’unanimité et vu l’état de fatigue de certains il est décidé de changer le parcours prévu. Donc la veille pendant l’apéro on se met d’accord sur un parcours qui passera par Nyons. Les marcheuses étant toujours en forme décident de ne rien changer à leur programme. Nous partons de Buis après avoir fait une photo de tous les participants et nous nous engageons sur la D5 sur 2 km.J’avais mal accroché mes lunettes de soleil à ma sacoche et une secousse les font tomber sur la route. Malheureusement Bernard qui vise juste y roule dessus donc plus de lunettes de soleil pour le reste du parcours. J’y tenais car elles étaient un collector des jeux olympique d’Alberville.
Bon ! à la sortie de Buis nous prenons une petite route qui nous amène au col de Propriac après avoir passé par la station thermale. D’ailleurs la commune dispose toujours d’une société d’embouteillage ‘la Française’. Après la photo avec le panneau du col nous descendons sur Propriac et ensuite Mérindol les Oliviers avec sa belle église de 1120.
On se regroupe pour rejoindre Puyméras et son vignoble ainsi que des routes plus fréquentées. Certains proposent de boire un café à Nyons qui n’est qu’à 13 km. Nous roulons donc sur une route où les voitures sont nombreuses par rapport à ce que l’on a connu jusqu’à maintenant. Arrivés à Mirabel aux Baronnies je consulte la carte car rouler sur une route fréquentée ne me convient pas. Je remarque une petite route qui s’offre à nous, de plus une gentille dame nous confirme que la route est très jolie mais qu’elle monte pas mal. A l’unanimité, comme quoi le club est très démocratique, nous décidons de l’emprunter, pas de café  à Nyons donc. Nouvelle crevaison et réparation. Effectivement cette route est très sauvage et agréable à rouler mais que ça monte avant d’arriver au col de la Croix 709 m!!
Celse arrive avec un peu en retard le ventre gonflé par les kilos de cerises qu’il a subtilisés dans un verger. Un groupe de vététistes nous chambre et la réciproque ne se fait pas attendre. Quelques photos et l’on descend sur le village de ‘les Pilles’ qui tire son nom des deux rochers en forme de pyramides (piles).
Une fontaine nous permet de remplir les bidons et l’on retraverse le pont pour rejoindre notre parcours. Nicole toujours aussi distraite décide de repartir en sens inverse car elle suit un couple de cyclistes heureusement que l’un de nous l’a vue. On rejoint le parcours prévu à Curnier il est 11 heures 20 et il reste 7 km pour arriver à St,Jalles où j’avais repéré la veille un jardin public ombragé. L’allure est soutenue car il faut arriver avant midi car Guy doit absolument déjeuner à 12 heures.
Nous nous installons pour la pose, chacun sort son repas tiré du sac et l’on se recharge en calories sauf Celse dont la maladresse fait que sa salade de riz se retrouve à terre. Chacun pour soi, il restera le ventre vide. Pour me faire pardonner du café que l’on n’a pas bu à Nyons je vais chercher un bar dans le centre-ville : soit ils sont fermés soit ils sont à vendre.
Un autochtone m’indique un bar restaurant avec gîte au château de St.Jalle. Je vais en repérage, l’endroit est très joli mais l’accès est pentu. Je rejoins mes camarades et avec enthousiasme je leur dis de me suivre pour boire ce café tant attendu. Ça râle un peu mais la satisfaction est grande car la vue est jolie et la patronne sympathique. On discute avec des cyclistes Bretons qui se réconfortent du relief accidenté de la région avec une salade composée.
Nouvelle crevaison de Jean-Louis décidément en plus du camion EDF pour les VAE, il faudra aussi prévoir à l’avenir un camion réparation.
Après ce café réparateur nous attaquons le col d’Ey par l’autre versant heureusement la pente n’est pas trop dure.
Brigitte profite de la pointe de vitesse de son VAE pour prendre quelques photos de nos figures réjouies surtout celle du président. Un orage se prépare mais pas de problème car nous sommes à 7 km de Buis et qui plus est ça descend.
On arrive il est environ14 heures les cabines des douches du camping nous attendent pour un instant de bien-être. Les randonneuses sont arrivées avant nous, elles ont pu visiter Buis et boire un café en terrasse une photo me permet de me faire une idée du paysage parcouru et j’ai pu lire dans un guide qu’il y avait sur le parcours 3 via ferrata dont un d’initiation. La prochaine fois il faudra se lancer dans cette aventure. Dommage que la variante , un aller-retour, vers la chapelle St.Trophime ait été occultée. Une fois les voitures chargées on se retrouve autour d’un verre pour échanger les souvenirs de ces trois jours vite passés. Nous repartons vers nos Cévennes sauf Celse et Jackie avec son VAE de location car le loueur n’ouvre qu’à 16 heures. Le retour est sans encombre et je suis content qu’aucun incident ne soit survenu lors de ce séjour à part les crevaisons et la roue libre de Jackie.

Je tiens à remercier Laurent ainsi que tous ceux qui ont préparé les apéros. Son apéritif à base de fruit n’a pas résisté à la soif de chacun. De plus je tiens à vous remercier tous car une sortie club ne saurait être réussie sans l’implication de chacun au bon déroulement de celle-ci. J’espère que les parcours vélos et marche vous ont donné satisfaction. Je regrette aussi de n’avoir pu accompagner les randonneuses mais à ce que j’ai vu elles se sont bien débrouillées sans moi. À la prochaine j’espère. Pour terminer je remercie aussi « wikipédia » pour les informations sur la région.

Jacques de St Bauzille de Putois
cc-gangeois@ffct.org
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